Pourquoi être dispensée de piscine à l’école quand on a ses règles
Les règles restent un sujet tabou, surtout à l’adolescence. Et quand elles tombent pile sur le jour du cours de natation, c’est souvent la panique. Est-ce qu’on doit y aller ? Faut-il se forcer ? Et si on demande une dispense, est-ce qu’on exagère ?
Ces questions, des centaines de collégiennes se les posent chaque semaine. Pourtant, la réponse devrait être simple : chaque jeune fille devrait pouvoir choisir en fonction de ce qu’elle ressent.
Nager pendant ses règles : pas si simple quand on est ado
Sur le papier, faire du sport est bon pour le corps et le moral, même pendant les règles. Mais en pratique, la piscine à l’école pose souvent problème. À 12 ou 14 ans, on n’est pas toujours à l’aise avec son corps, encore moins avec l’idée de porter un tampon ou une cup.
Et pourtant, ce sont souvent les seules options proposées. Le maillot de bain menstruel ? Il existe enfin, oui, mais il n’est pas encore connu partout, ni toujours adapté aux morphologies adolescentes.
Résultat : certaines jeunes filles se retrouvent forcées à porter une protection interne alors qu’elles ne le souhaitent pas, ou poussées à aller à la piscine malgré un inconfort physique ou mental. Ce moment qui pourrait être un simple cours de sport devient une source de stress, voire de honte ou de malaise.
Chez Haomah, on pense qu’aucune ado ne devrait vivre ça.
Le droit de dire non. Le droit de dire oui.
Certaines adolescentes n’ont aucun problème à faire du sport en période de règles, y compris à la piscine. Et tant mieux ! Le plus important, c’est de laisser chacune décider pour elle-même, sans pression, sans jugement.
Si une jeune fille préfère demander une dispense, elle en a le droit. Si elle veut participer, mais avec une protection adaptée et respectueuse de son corps, c’est aussi possible.
C’est justement pour ça que nous avons conçu le maillot de bain menstruel pour ado :
pas besoin de tampon, pas de fuite, pas de stress. Juste la liberté de nager comme les autres, sans devoir s’excuser d’avoir ses règles.
Changer les règles du jeu
Aujourd’hui encore, des jeunes filles se sentent exclues, mal à l’aise, incomprises… pour un phénomène aussi naturel que leurs règles. Il est temps que ça change.
Chez Haomah, on milite pour qu’à l’école aussi, on donne enfin aux ados les bons outils, les bons vêtements, et surtout le droit de choisir.
Alors : prêtes à nager librement, même en période rouge ? Ou simplement à dire non, quand le corps dit stop ? Dans les deux cas, vous avez le droit.
